Que c'est bon d'être en repos et de profiter de la nature et du soleil. D'ailleurs je n'ai pas fait que ça... 

Au petit matin, j'ai fait quelques cueillettes et j'ai creusé aussi quelques pierres, sait-on jamais si je tombe sur un trésor qui pourrait m'apporter gros mais, rien de tout cela, j'ai eu le droit à des fossiles et quelques belles pierres qui servent de décoration à présent.   

Lorsque je suis rentrée, j'en ai profité pour commencer une plantation de légume et de fruit, les générations futures seront surement content d'avoir quelques ingrédients disponibles à porter de main, en tout cas, moi cela m'arrange de ne plus sortir le porte-monnaie pour trois fraises et une pomme...

 

 C'est à ce moment là que j'ai reçu un appel, alors que j'étais bien concentrée dans mon jardinage.

- Oui, allô...
-....
- Ah Eric ! Tu vas bien ?
-...
- Moi, bah ça va, je jardine un peu.
-...
- D'accord, dans une heure, au parc, cela te va ?
-...
- OK, alors à tout de suite.

Et une heure après j'étais au parc, Eric m'attendait, j'avais toujours la même sensation en le voyant... des papillons dans le ventre, les joues en feu quand sont regard se posait sur moi et je ne parle même pas de sa voix roque et sensuel qui aurait pu me transformer en une flaque d'eau si je n'arrivais pas à me contenir.

- Hé la reine des hot dog... vous êtes très en beauté aujourd'hui. Le rouge vous va à ravit.
- Je... je... merci et toi tu es... toujours aussi flatteur. Lui avais-je répondu en bafouillant.
- Non, je ne suis pas flatteur, je suis réaliste...
- Alors que me vaut ce rendez-vous ?
- Rien de particulière, juste que j'ai prit ma journée et je voulais profiter qu'il fasse beau, mais seul c'est ennuyant alors c'est mieux en bonne compagnie. 

 J'étais vraiment contente qu'il ait pensé à moi, je me sentais importante, même si je savais qu'on ne serait jamais plus que des amis.

- Tu as vu le téléphone que je me suis offerte avec ma prime ? Il est beau hein.
- Ah oui, j'ai le même, sa fonction GPS est très bien, limite tu es téléporté sans t'en rendre compte. 

Ce dont je ne m'étais pas rendue compte c'est qu'il s'était rapproché et que son parfum, envahissait mes narines à m'en faire tourner la tête. On a continué à discuter toute l'après- midi tout en baladant, puis j'ai refait, vous l'aurez deviné, mes hot dog au barbecue, pour nous remplir l'estomac, avant de rentrer chacun chez soi.

Mais en en fait, il a insisté pour me raccompagner. Soit disant que comme il habitait juste à côté, faire cent mètres de plus ou de moins revenait au même. Ouais, bah moi, j'ai vu la différence, tellement j'avais les pieds en cotons d'avoir marché toute la journée.

- Je te remercie de m'avoir raccompagné chez moi, c'est vraiment gentil de ta part. 
- De rien, au moins je suis sûr que tu es saine et sauve.
- Ouais bah si tu penses que je suis plus en sécurité sur un terrain vague que dans un parc, c'est parce que tu habites juste à côté...
- Oui, voilà c'est ça.

Il était temps pour lui de rentrer, j'étais triste de me retrouver seule, mais au moins j'avais passé une bonne aprèm' et j’espérais qu'il y en ai plein d'autre comme ça. 

Vannée, je n'ai rien put faire de plus, du coup c'était brossage de dents et au dodo, comme les poules. Au plus les jours passaient et au plus j'avais un grand manque d'amour. Je rêvais de passer mes nuits autrement que dans les bras de Morphée, mais pour le moment j'vais m'en contenter.  

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, où j'ai fait des rêves... comment dire... bah, j'ai eu bien chaud dans ma tente en gros. Du coup, c'est décidé, ce soir je passe à l'attaque. Il est plus que temps que moi aussi j'ai quelqu'un sur qui compter.  

La journée avait passé assez vite, j'ai entretenu mon jardin et me  suis permise une petite ballade, non loin de chez moi. C'est près du lac que je suis tombée sur un autre voisin. Monsieur Joly était un retraité, il vivait seul dans une petite maison. Je faisais parfois appel à lui pour quelque fuite de robinetterie.  Il était vraiment gentil, il adorait la pêche depuis qu'il ne travailler plus, alors parfois j'avais le droit à mon poisson tout frais.

- Bonjour, Monsieur Joly.
- Oh Alice, comment allez-vous ?
- Je vais très bien et vous, les poissons morde aujourd'hui ?
- Bah vous savez les journées sont longues tout seul dans une maison et non, pas de poissons aujourd'hui.

 Le soir est arrivé très vite, j'ai donc mit mon plan en exécution, décolleté de la mort qui tue, robe sexy a souhait, culotte toute propre et épilation de partout... si avec ça, je n'attrape aucun pervers mec, je ne comprendrais pas.

 Le soucis, c'est les talons hauts... j'ai horreur de ces machins, pour moi c'est plus une torture. Qui a eu l'idée débile d'inventer des chaussures pareils. Toi femme, tu souffriras de la tête aux pieds. Bah merci, dans ces moments là, j'envie les hommes...

 C'est avec déception que j'ai remarqué que le bar été vide, même le barman était moche, OK, je suis presque désespérée, mais pas à ce point là. J'ai passé le plus clair de mon temps à boire et assise, limite on aurait put me confondre avec Sue Hélène de Dallas que je ne l'aurais pas mal prit.

- Bon pour une perte de temps, c'était bien... Aller je me rentre, tant pis ce n'est pas cette nuit je visiterai le septième ciel.

 Au moment de sortir du bar, devinez sur qui je suis tombée ? Eric, et oui, dans le mille, Emile.

- Alice, waouuh... tu... es... resplendissante dans cette robe... je .... Cafouille t-il, les yeux dans mon décolleté.
- Bonsoir Eric, à croire que tu me suis... c'est peut-être toi le pervers dont je devrais me méfier.

Je crois que je l'ai perdu à ce moment là...

- Tu es vraiment, vraiment... vraiment magnifique...
- Merci Eric. Lui dis-je en prenant la pose, mais tu te répètes...
- Euh oui, désolé, la fatigue... la journée était longue... Une petite danse ?
- Je ne sais pas danser... Réponds-je timidement. 

- Aller, tu n'as qu'a te laisser guider part la musique, c'est tout simple. A-t-il insisté en m'attirant sur le milieu de la salle.

Après quelques minutes et surtout avec tous les verres que j'avais bu, j'ai finalement réussit à bouger mon popotin.  

Cependant, j'aurais préféré être en baskets parce que une danse m'a suffit à m'achever. Du coup on s'est assis à une table, j'ai commandé un verre d'eau, fini l'alcool mon foie avait assez morflé, même Eric à juste prit un coca-cola, j'crois qu'il était déjà assez enivré part ma poitrine, parce que c'est bien la seule soirée, où je l'ai vu bafouiller autan....  

- T'es folle, je ne te laisserai pas rentrer seule dans cette tenue, tu vas te faire agresser...
- Mais c'est le but mon cher ami, j'en ai raz la casquette d'être seule... c'est vrai quoi, ils sont où les mâles, les vrais ?
- Bah je suis là moi !

 - Mais ce n'est pas pareil t'es un ami, toi.
- Ouais... pas faux, bah alors faut te faire gouine, tu auras peut-être plus de chance.
- ah non, j'aime les hommes, surtout ceux qui sont pas trop musclé, un poil enrobé, qui ressemble à des nounours tout doux, mais qui peuvent se transformer en monstre si on touche à leur femme ou à leurs enfants ... voilà !
- Je vois... mon sosie en fait... Lâche t-il en rigolant.
- Euh, mmh... bon il se fait tard, hein et demain je bosse, alors on y va ?
- Ah c'est bon tu acceptes que je te raccompagne, finalement.
- Bah oui, puis je n'ai pas vraiment le choix, tu habites à côté...
- Sage décision !

 Arrivé devant mon terrain, on était tous les deux un peu gêné, vous savez un peu comme des adolescents. 

- Et bien merci de m'avoir... tenue compagnie, parce que ce n'était pas un rendez-vous hein, on a juste passé une petite soirée ensemble comme ça. Hein ?
- Oui, oui euh non ce n'était pas un rencard, c'était juste un truc comme tous les potes font entre eux.
- Ouais, voilà et merci de m'avoir raccompagné, encore...
- Bah de rien... ça ressemble quand même à un rencard...
- Euh... 

 Prit de panique ou je ne sais pas, il a fini par couper court la conversation. Cela m'arrangeais, l'atmosphère était devenue bizarre tout à coup.

- Bon aller, je vais rentrer. Bonne nuit Alice.
- Et moi, moi j'vais dormir, bonne nuit Eric. Lui réponds-je en l'enlaçant.

Et il est parti de son coté et moi du mien, enfin j'ai juste étais droit devant. J'étais exténuée et vu l'heure, je crois que demain, je ne serais pas très productrice pour soigner les malades.